Opinion : Où en sommes-nous avec l’intégration du numérique pour enseigner et apprendre ?

Publié par Jacques Cool
15 novembre 2019 dans Opinion

La semaine dernière se déroulait le congrès annuel du RCCFC (Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada) à Regina, Saskatchewan, sous le thème « Le numérique, un dénominateur commun ». J’y étais afin de prononcer une conférence ainsi que de présenter les activités de formation du CADRE21. 

Le journaliste et chroniqueur bien connu Bruno Guglielminetti y était et en a profité pour produire un de ses fameux podcasts hebdomadaires, où il me pose des questions sur la situation actuelle de l’intégration du numérique dans les écoles au Québec et ailleurs. 

Crédit photo : Pierre Zundel, CCNB

En écoutant ce podcast vous apprendrez, si ce n’est déjà le cas, que le CADRE21 est mandaté par le gouvernement fédéral et celui du Québec pour appuyer activement la formation continue des enseignants. Essentiellement, les enseignants ont l’occasion de s’approprier d’un modèle de formation localement et dans l’action réflexive, permettant de parfaire ses compétences professionnelles, avec le numérique comme levier important pour l’apprentissage. La valorisation de l’enseignant en formation et la reconnaissance de ses nouvelles compétences sont les piliers de notre modèle pédagogique.

Dans cette optique, voici quelques questions abordées avec Bruno Guglielminetti la semaine dernière :

  • À quoi ressemble le paysage numérique dans les systèmes scolaires canadiens et le niveau d’appropriation par les enseignants du numérique dans leur enseignement?
  • Sommes-nous rendus là où on pourrait l’être? 
  • A-t-on atteint un point de bascule dans les écoles ? 
  • Y a-t-il un courant de fond dans les écoles du Québec et des provinces canadiennes ?
  • Qu’est-ce qui différencie le Plan d’action numérique avec le déploiement à grande échelle des TBI au Québec il y a quelques années déjà ?

Pour l’ensemble de ces visées et défis, les enjeux sont prioritairement pédagogiques et humains, à mon avis. Mais surtout, le statu quo n’est plus une option, aujourd’hui.

Pour atteindre un point de bascule, ce sera entre autres le facteur humain (les relations entre intervenants dans un écosystème scolaire, l’accompagnement des apprenants incluant les enseignants, le leadership par le milieu comme le dit Fullan, la bienveillance professionnelle), couplé avec un financement judicieux et soutenu (infrastructures, etc.)

Je termine souvent mes interventions, consciemment, avec la même affirmation :

L’indicateur ultime demeure la réussite de l’élève

Bonne écoute! ?